Retour au pays : ressourçage garanti
1er avril. 20h00. Nous atterrissons à St Ex et nous embarquons dans un taxi King Size (mes préférés, comme pour les pots de Nutella) avec nos 85 kilos de bagages (sans compter les marmots).
1er retour en France après 4 mois intenses passés à tisser les fils de notre nouveau nid viking, à tenter de survivre à l'hiver et à nos "non-nuits" because bébés dans les parages.
Ca fait bizarre. En même pas 5 minutes, j'ai l'impression de n'avoir jamais quitté le pays du fromage qui pue et du bon vin.
Quand soudain ... des petites choses me frappent la rétine : les filles qui marchent dans la rue portent des pantalons longs et larges, parfois avec des chaussures plates. Elles ont froid ou bien ? Où sont donc passées les extra-mini-jupes ? Les jeans hyper moulants avec bottes hautes ? Quoi ? pas de "legging" ici ? Ces collants dont l'opacité (parfois toute relative) donne à ces demoiselles suédoises un sentiment de liberté tel qu'elle en oublient presque de mettre une jupe ? Ah pardon, le T-shirt long qui affleure au bas du dos, c'était ça la jupe !
J'avais pas vu.
Oui promis, pour toi lecteur, je traquerai les gambettes suédoises et te les livrerai sur quelques clichés bien représentatifs. Mais pour cela, je vais d'abord me procurer un télé-objectif pour garder mes distances !
Les rues de la capitale des Gaules défilent. Ca sent bon la pollution, les pistes cyclables se résument à des dessins de cyclistes peinturlurés sur le flancs des rues (là où il y a le plus de morceaux de verres brisés et de graviers), les boulangeries, boucheries et autres traiteurs allèchent le passant avec leurs enseignes pleine de promesse.
Des copines discutent sur le trottoir : un groupe de brunes et de chevelures châtains. C'est d'un commun ! Je transpose la vision habituelle des groupes de blondes flamboyantes que je croise tous les jours à Göteborg, et je me dis qu'ici, ça ferait de l'effet, voire ça provoquerait un carambolage pour cause d'automobilistes oubliant de regarder devant soi...
Les voitures filent, tout à l'heure sur l'autoroute, on a même atteint le 140km/h ! J'ai eu l'impression de me prendre 3G d'accélération moi qui suis abonnée au 70 sur nationale, 110 sur l'autoroute et 30 en zones piétones...
Il fait nuit, le fond de l'air est chaud (la pollution, un vrai cocon !), Grande Rue de la Guillotière on s'arrête en double-file et manquons de nous faire écraser par les automobilistes excédés : "mais qu'est-ce que tu fais sur MA ROUTE taxi de mes deux !! Et toi là avec tes babages, dégage !!" Ahhh, ça fait du bien un petit retour au bercail.
Pour l'occasion, j'ai fait péter la jupe affleurante, les collants à peine opaques et les bottes. J'ai bien fait, un comité d'accueil nous attend, tapis derrière des appareils à crêpes.
Merci les copains !
1er retour en France après 4 mois intenses passés à tisser les fils de notre nouveau nid viking, à tenter de survivre à l'hiver et à nos "non-nuits" because bébés dans les parages.
Ca fait bizarre. En même pas 5 minutes, j'ai l'impression de n'avoir jamais quitté le pays du fromage qui pue et du bon vin.
Quand soudain ... des petites choses me frappent la rétine : les filles qui marchent dans la rue portent des pantalons longs et larges, parfois avec des chaussures plates. Elles ont froid ou bien ? Où sont donc passées les extra-mini-jupes ? Les jeans hyper moulants avec bottes hautes ? Quoi ? pas de "legging" ici ? Ces collants dont l'opacité (parfois toute relative) donne à ces demoiselles suédoises un sentiment de liberté tel qu'elle en oublient presque de mettre une jupe ? Ah pardon, le T-shirt long qui affleure au bas du dos, c'était ça la jupe !
J'avais pas vu.
Oui promis, pour toi lecteur, je traquerai les gambettes suédoises et te les livrerai sur quelques clichés bien représentatifs. Mais pour cela, je vais d'abord me procurer un télé-objectif pour garder mes distances !
Les rues de la capitale des Gaules défilent. Ca sent bon la pollution, les pistes cyclables se résument à des dessins de cyclistes peinturlurés sur le flancs des rues (là où il y a le plus de morceaux de verres brisés et de graviers), les boulangeries, boucheries et autres traiteurs allèchent le passant avec leurs enseignes pleine de promesse.
Des copines discutent sur le trottoir : un groupe de brunes et de chevelures châtains. C'est d'un commun ! Je transpose la vision habituelle des groupes de blondes flamboyantes que je croise tous les jours à Göteborg, et je me dis qu'ici, ça ferait de l'effet, voire ça provoquerait un carambolage pour cause d'automobilistes oubliant de regarder devant soi...
Les voitures filent, tout à l'heure sur l'autoroute, on a même atteint le 140km/h ! J'ai eu l'impression de me prendre 3G d'accélération moi qui suis abonnée au 70 sur nationale, 110 sur l'autoroute et 30 en zones piétones...
Il fait nuit, le fond de l'air est chaud (la pollution, un vrai cocon !), Grande Rue de la Guillotière on s'arrête en double-file et manquons de nous faire écraser par les automobilistes excédés : "mais qu'est-ce que tu fais sur MA ROUTE taxi de mes deux !! Et toi là avec tes babages, dégage !!" Ahhh, ça fait du bien un petit retour au bercail.
Pour l'occasion, j'ai fait péter la jupe affleurante, les collants à peine opaques et les bottes. J'ai bien fait, un comité d'accueil nous attend, tapis derrière des appareils à crêpes.
Merci les copains !